Classe énergétique : étiquette énergie de maison, électroménager et véhicule
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La meilleure classe énergétique est la "A", puisqu'elle représente la plus basse consommation électrique. Elle est valable que ce soit pour les étiquettes énergies de maison, d'électroménagers ou encore de voiture. Les classes, E, F et G sont les plus énergivores. Cela signifie qu'il sera difficile de réduire le montant de leurs factures avec cette classe énergétique.
Qu'est-ce qu'une classe énergétique ?
Une nouvelle étiquette énergie depuis 2021 L’étiquette énergie a été revue en 2021 afin de correspondre aux évolutions des produits concernés par celle-ci. En effet, si certains d’entre eux étaient jugés très performants il y a quelques années, ce n’est plus forcément le cas par rapport aux produits arrivés sur le marché plus récemment. Il était donc nécessaire de réévaluer les classes énergétiques afin qu’elles reflètent bien les performances des produits. Les exigences pour atteindre la classe A sont donc désormais plus élevées. Pour les appareils électroménagers, par exemple, les appareils situés dans les classes A+++, A++ ou A+ jusque-là sont donc descendus en classe E, F ou G.
La classe énergie est obligatoire en France pour un certain nombre de produits électroménagers, pour les voitures récentes et les biens immobiliers. Une étiquette énergétique composée d’une échelle allant de G (en bas en rouge) à A (en haut en vert) permet de leur attribuer une note relative à leurs performances énergétiques. Une classe énergétique G, signifie que les performances énergétiques sont mauvaises et les consommations d’énergie importante. Avec une classe énergétique A, les performances sont meilleures et les consommations d’énergie moindres.
L’intérêt de cette étiquette énergie est de permettre aux consommateurs de retrouver des informations claires et compréhensibles concernant les performances énergétiques de certains appareils électroménagers, des voitures neuves et des biens immobiliers. Ainsi, il est possible de faire son choix en prenant en compte ses consommations d’énergie, et de se tourner vers l’option qui permet de faire des économies sur ses factures.
L’étiquette énergétique vise également à pousser les fabricants à améliorer les performances de leurs produits. En effet, une bonne classe énergétique est un bon argument de vente. Certains consommateurs se tournent donc plus facilement vers les produits affichant une bonne classe énergétique. En rendant obligatoire l’étiquette énergie dans certains secteurs, le Gouvernement incite donc à produire des produits de plus en plus performants et de moins en moins gourmands en énergie. Par conséquent, leur impact sur l’environnement est également moindre.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous, les différentes classes énergétiques et les caractéristiques qui correspondent pour les biens immobiliers, les voitures, les appareils électroménagers et les ampoules électriques :
Type de produit | Classe énergie | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classe A | Classe B | Classe C | Classe D | Classe E | Classe F | Classe G | ||
Appareils électroménagers | Réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ |
Lave-linge | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Non ❌ | |
Lave-linge séchant | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Non ❌ | |
Lave-vaisselle | Non ❌ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | |
Télévision | Non ❌ | Non ❌ | Non ❌ | Non ❌ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | |
Cave à vin | Non ❌ | Non ❌ | Non ❌ | Non ❌ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | |
Ampoules et LED | Non ❌ | Non ❌ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | |
Voitures | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | |
Biens immobiliers | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ | Oui ✅ |
Source : Ademe
Étiquette énergie : les appareils électroménagers concernés par l’obligation Tous les appareils électroménagers ne sont pas concernés par l’obligation d’afficher l’étiquette énergie du produit. Les appareils présents dans le tableau ci-dessus sont soumis à cette obligation. D’autres appareils sont concernés par cette obligation. Il est également possible de trouver d’autres types d’appareils électroménagers avec des étiquettes énergies. Dans ce cas, il s’agit d’un choix du fabricant de l’afficher. Cependant, rien ne l’oblige à l’indiquer.
Les classes énergétiques pour les maisons et appartements
Les classes énergétiques concernent le secteur de l’immobilier. En effet, depuis 2011, les biens immobiliers mis en vente ou en location doivent obligatoirement présenter un DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Ce diagnostic des performances énergétiques d’un logement est donc nécessaire lors de :
- L’achat et la revente d’un bien ;
- La recherche d’une location ou la mise en location d’un bien.
L’étiquette du DPE est similaire aux autres étiquettes énergétiques. Une échelle, contenant 7 classes, allant du G en rouge (≥ 450 kWhEP/m²/an), au A en vert (≤ 50 kWhEP/m²/an) permet donc de classer le logement en fonction de ses performances énergétiques. Plus elles sont bonnes, plus la classe attribuée se situe proche de A, en haut de l’échelle. Les logements les plus énergivores, quant à eux, sont ceux dont la classe est en bas de l’échelle (plus proche de G).
Le Diagnostic de Performance Énergétique a été créé dans le cadre d’une directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments en 2003. Depuis, la réalisation d’un diagnostic et la mise à disposition du DPE est obligatoire pour la vente, la location ou la construction d’un bâtiment. Le DPE doit être communiqué à l’acheteur ou au locataire. Ainsi, il est possible de se renseigner et d’évaluer les consommations énergétiques d’un logement avant de choisir de le louer ou de l’acheter.
Le DPE indique la consommation énergétique du logement en kWhEP/m²/an (kilowattheure d’énergie primaire par mètre carré et par an), ainsi que le coût moyen que cela représente en euros. Un bon DPE assure aux occupants d’un logement un bon confort thermique et des économies d’énergie.
De plus, en tant que propriétaire, un logement avec un bon DPE permet de lui apporter une plus-value :
- une maison peu gourmande en énergie se vend 6 à 13 % plus cher en moyenne par rapport à une maison avec de moins bonnes performances énergétiques ;
- un appartement économe en énergie se vend 3 à 19 % plus cher en moyenne qu’un appartement plus gourmand en énergie.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous les différentes classes énergie dans l’immobilier, la consommation d’énergie primaire et les caractéristiques des logements auxquelles elles correspondent :
Classe énergétique | Consommation d’énergie primaire (en kWh EP/m²/an) | Caractéristiques des logements |
---|---|---|
Classe A | ≤ 50 | Logements très performants : rare en rénovation, corresponds davantage aux constructions neuves (RT2012, RE2020, label BEPOS et maison passive). |
Classe B | De 51 à 90 | Logements basse consommation : avec une bonne isolation thermique et un recours aux énergies renouvelables (label BBC, RT2005). |
Classe C | De 91 à 150 | Les bâtiments RT2005 avec un chauffage au gaz : pour passer d’une classe C à B, il est recommandé d’améliorer l’isolation des combles et de remplacer la chaudière existante par une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur (PAC). |
Classe D | De 151 à 230 | Les bâtiments RT2005 avec un chauffage à l’électricité ou les logements standards des années 1980 et 1990 avec un chauffage à combustibles : pour améliorer les performances de son bien classé D, il est conseillé d’améliorer l’isolation des combles et l'isolation des fenêtres et de remplacer son ancienne chaudière par un appareil plus performant. |
Classe E | De 231 à 330 | Les logements construits avant le premier choc pétrolier de 1979 ou les logements anciens chauffés à l’électricité : les travaux à effectuer sur un bien classé E sont plus nombreux. Des aides financières sont disponibles pour permettre aux consommateurs de les entreprendre d’améliorer progressivement la classe énergétique de leur logement. |
Classe F | De 331 à 450 | Les logements construits entre 1948 et 1975 : les travaux de rénovation énergétique pouvant être réalisés sont nombreux et permettront un très bon retour sur investissement. |
Classe G | ≥ 450 | Les logements très anciens. |
Le DPE des bâtiments comprend une seconde étiquette avec un code couleur violet. Il s’agit l’étiquette climat qui mentionne sa classe GES. Elle apporte des informations sur la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement, exprimée en kgéqCO2/m².an (kilogrammes de gaz équivalent CO₂ par mètre carré et par an).
L’échelle de l’étiquette climat est également comprise entre G, pour les fortes émissions de GES (≥ 80 kgéqCO2/m².an) et A, pour les faibles émissions (≤ 5 kgéqCO2/m².an).
D’autres informations concernant le logement sont présentes sur son DPE :
- Sa surface ;
- Son orientation ;
- Le nombre de fenêtres ;
- Les matériaux qui le composent ;
- Les équipements de chauffage ;
- Les équipements d’eau chaude sanitaire (ECS) ;
- Les équipements de refroidissement ou de ventilation, etc.
Le DPE est reconnu comme « dispositif de première importance » par le Grenelle de l’Environnement. En effet, en plus de permettre aux consommateurs de réaliser des économies sur leurs factures d’énergie, il permet de limiter l’impact de ces consommations sur l’environnement.
Lutte contre les passoires énergétiques Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, le gouvernement a décidé qu'à compter du 1ᵉʳ janvier 2023, les propriétaires de logements consommant annuellement plus de 450 kWh/m² d'énergie finale ne pourront plus les louer ou en renouveler le bail, sans avoir entrepris des travaux d'économie d'énergie. Il s'agit des logements classés G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) et considérés comme les plus indécents.
À partir de 2025, cette interdiction concernera tous les logements classés G.
À partir de 2028, les logements classés F sur le DPE seront aussi interdits à la location.
Et dès 2034, les habitations classées E verront également leur mise en location interdite.
De plus, la réalisation d'un audit énergétique est dorénavant obligatoire pour les logements classés F ou G, dont la promesse de vente a été signée à partir du 1er avril 2023.
Les bâtiments affichant des mauvais DPE peuvent l’améliorer en effectuant des travaux de rénovation énergétique. Il est notamment possible de faire réaliser un second diagnostic du logement. Il s’agit d’une étude thermique qui permet notamment d’en savoir davantage sur l’isolation du logement. Les résultats de cette étude peuvent permettre d’identifier les travaux à réaliser en priorité sur le logement afin d’améliorer ses performances énergétiques. Il peut s’agir de travaux d’isolation (toiture, fenêtres, murs, etc.) qui permet de limiter les déperditions d’énergie. Remplacer son vieux système de chauffage par un système moins gourmand en énergie peut également permettre d’améliorer le DPE du bâtiment. De nombreuses aides financières sont accordées afin d’accompagner les particuliers dans la réalisation de travaux de rénovation énergétique sur leur logement. Il existe notamment MaPrimeRénov’ (anciennement CITE), l’éco-prêt à taux zéro (aussi appelé éco-PTZ), l’aide Habiter Mieux de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) ou encore les Primes CEE.
Nouveau DPE : refonte du Diagnostic de performance énergétique La refonte du DPE, prévue par la loi Elan 2018, a été mise en application le 1ᵉʳ juillet 2021. L’objectif de cette refonte est d’améliorer sa lisibilité et de lutter contre les passoires thermiques. Les DPE ne comportent donc plus deux étiquettes (Energie et Climat). Les deux indicateurs sont toujours utilisés dans le nouveau DPE. Cependant, ces deux étiquettes ont été fusionnées pour donner une seule notation relative à la consommation d’énergie primaire et aux émissions de GES. Il sera tout de même possible de trouver encore des anciens DPE. En effet, leur durée de validité étant de 10 ans, les DPE les plus anciens deviendront caducs au plus tôt, en décembre 2022, et les plus récents, en décembre 2024.
Les classes énergétiques pour les véhicules
Les voitures neuves sont aussi dans l’obligation de présenter une étiquette énergétique. Ce dispositif a été adopté en 2006, dans le cadre du Plan Climat mis en place par le Gouvernement. Comme pour les biens immobiliers et les appareils électroménagers, l’étiquette énergie des voitures comporte 7 classes.
L’objectif des classes énergétiques pour les voitures est notamment de permettre aux consommateurs d’obtenir des informations claires et accessibles concernant les émissions de CO2 des véhicules.
L’étiquette énergie d’une voiture est également utile pour identifier le montant du bonus/malus écologique appliqué par l’assurance. Ce dispositif récompense les consommateurs ayant acheté des véhicules neufs émettant peu de CO2. Les acheteurs de voitures polluantes, quant à eux, sont pénalisés. Le ministère de l’Écologie et du Développement durable met à disposition les montants des bonus et malus applicables sur son site Internet.
Les fabricants automobiles sont également affectés par cette étiquette énergétique. En effet, elle les incite à produire des voitures moins polluantes. Ce dispositif pousse donc les fabricants de voitures à investir davantage en recherche et développement afin de proposer aux consommateurs des véhicules toujours moins polluants.
L’étiquette énergétique des voitures mentionne les informations suivantes :
- Le type de véhicule ;
- Le type de carburant (diesel, essence) ;
- La consommation au 100 km ;
- La quantité de CO2 émise par kilomètre parcouru ;
- La classe énergétique (de G à A).
L’objectif de l’étiquette énergie pour les automobiles est tout d’abord de sensibiliser les éventuels acheteurs sur leur niveau d’émission de CO₂. L’attribution de classes énergie aux voitures doit permettre aux consommateurs de comparer les différents modèles. Ainsi, il est possible de se tourner vers les véhicules les moins polluants pour son achat.
Les voitures avec une classe énergie A (en vert) ont les niveaux d’émission de CO₂ les plus bas sur le marché. Alors que celles auxquelles sont attribuées une classe G (en rouge), sont les plus grandes émettrices de CO₂.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous, les classes énergétiques des voitures et les émissions de CO₂ par kilomètres parcourus correspondantes :
Classe énergie | Émissions de CO₂ (en g/km) |
---|---|
Classe A | ≤ 100 g/km |
Classe B | De 101 à 120 g/km |
Classe C | De 121 à 140 g/km |
Classe D | De 141 à 160 g/km |
Classe E | De 161 à 200 g/km |
Classe F | De 201 à 250 g/km |
Classe G | ≥ 250 g/km |
Les classes énergétiques pour les électroménagers
L’étiquette énergétique des appareils électroménagers a été créée en 1994. Elle vise à apporter des informations aux consommateurs concernant l’efficacité énergétique des produits disponibles sur le marché.
Les fabricants sont dans l’obligation de renseigner la classe énergétique de certains de leurs produits mis en vente. En effet, tous les appareils électroménagers ne comportent pas d’étiquette énergie. Actuellement, les appareils concernés par cette obligation sont les suivants :
- les réfrigérateurs ;
- les machines à laver ;
- les machine lavantes-séchantes ;
- les lave-vaisselle ;
- les fours ;
- les hottes ;
- les sèche-linge ;
- les aspirateurs ;
- les appareils de chauffage ;
- les climatiseurs ;
- les chauffe-eau ;
- les téléviseurs ;
- les caves à vin ;
- les lampes et luminaires ;
- les appareils de « froids » professionnels.
Les objectifs de l’étiquette énergie pour les appareils électroménagers et les ampoules sont les suivants :
- Davantage de transparence pour les consommateurs ;
- De plus en plus d’exigences concernant l’écoconception (réparabilité et recyclabilité des produits) ;
- Incitation aux progrès technologiques (la nouvelle classe A mise en place en 2021 est difficile à atteindre) ;
- La possibilité de réaliser des économies d’énergie significatives.
S’équiper d’un appareil affichant une classe A est plus cher que d’acheter un appareil avec une moins bonne étiquette énergie. En revanche, les performances énergétiques de ces appareils ont un très bon retour sur investissement grâce aux économies d’énergie qu’ils permettent de réaliser. Les étiquettes énergie des appareils électroménagers mentionnent les informations suivantes :
- Le fabricant du produit ;
- Le modèle de l’appareil ;
- La classe énergétique : de A (en vert) à G (en rouge) ;
- Un QR code : permettant d'accéder à davantage d’informations sur le produit sur la base de données ERPEL ;
- La classe de nuisance sonore : en décibels (dB).
D’autres informations peuvent être présentes sur l’étiquette énergétique en fonction du type de produit. Par exemple, la capacité (en kg) du tambour du lave-linge, l’efficacité de séchage du lave-vaisselle, sa consommation d’eau sur une année ou encore, le nombre de watts utilisés en fonctionnement par une télévision.
L’étiquette énergie est établie par le fabricant de l’appareil. Des tests en laboratoire permettent d’évaluer son efficacité énergétique.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), explique que : La réglementation impose aux fabricants et aux distributeurs de ces produits de fournir aux consommateurs une information exacte, pertinente et comparable sur les performances des appareils électriques concernés. Ce descriptif, qui se présente sous la forme d’une étiquette et d’une fiche produit, concerne aussi bien les produits vendus en boutique que ceux vendus sur les sites de vente sur internet.
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Les nouvelles étiquettes énergie depuis le 1ᵉʳ mars 2021
Depuis mars 2021, l’étiquette énergie a été modifiée. Cette réforme est valable dans toute l’Europe et vise notamment à lutter contre le réchauffement climatique en limitant les consommations d’énergie. Selon la Commission européenne, la réforme de l’étiquette énergétique devrait permettre d’économiser 38 térawattheures (TWh) d’électricité d'ici à 2030, soit la consommation électrique annuelle de la Hongrie.
À l’échelle des consommateurs, cette réforme de l’étiquette énergie doit également permettre de réaliser davantage d’économies d’énergie. Selon l’ADEME (l'Agence de la transition énergétique), elle devrait permettre aux ménages de réaliser jusqu’à 150 € d’économie par an.
Auparavant, l’échelle de l’étiquette énergétique allait de D (pour les moins bonnes performances) à A+++ (pour les meilleures performances). Désormais, l’étiquette énergie va de G (en bas de l’échelle) à A. Les classes A+, A ++ et A+++ ont donc été supprimées et remplacées, respectivement, par les classes A, B et C.
En effet, avec les évolutions technologiques de ces dernières années, des classes A+, A++ et A+++ avaient été créées. Toutefois, les appareils ayant désormais de meilleures performances énergétiques, ils étaient tous bien classés. L’étiquette énergie ne reflétait donc plus les performances énergétiques réelles des appareils électroménagers. Les appareils, jusque-là classés A++, peuvent donc aujourd’hui être classés E, par exemple. Les classes A et B ne peuvent être attribuées qu’aux appareils affichant de très bonnes performances énergétiques au regard des exigences actuelles.
Depuis mars 2021, les appareils concernés par l’obligation d’afficher la nouvelle étiquette énergie sont les suivants :
- Les réfrigérateurs ;
- Les machines à laver ;
- Les machines lavantes-séchantes ;
- Les lave-vaisselle ;
- Les téléviseurs ;
- Les lampes et luminaires.
Les appareils suivants seront concernés par la nouvelle étiquette énergétique à partir de 2025 :
- Les fours ;
- Les hottes ;
- Les climatiseurs ;
- Les sèche-linges ;
- Les aspirateurs.
Les appareils de chauffage et les chauffe-eaux, quant à eux, ne seront pas dotés de la nouvelle étiquette énergie avant 2030. Il sera donc possible de trouver les anciennes étiquettes énergie dans le commerce pendant encore quelques années, au côté des nouvelles.
L’emballage des lampes LED doit désormais comporter la nouvelle classe énergétique. Jusqu’au 1ᵉʳ septembre 2021, il était encore possible de trouver des LED en magasin comportant l’ancienne étiquette énergie.
Foire aux questions (FAQ) sur les classes énergétiques et les étiquettes énergie
- Quelle est la meilleure classe énergétique ?
- Les A+, A++, A+++ ont-ils disparu ?
- Quelle différence entre l'étiquette énergie et l'étiquette GES pour une maison ?
Quelle est la meilleure classe énergétique ?
La meilleure classe énergétique est la classe « A ». Elle se situe en haut de l’échelle, en vert, sur l’étiquette énergétique d’un appareil électroménager, d’une voiture ou d’un bien immobilier.
La classe A correspond aux appareils, logements et voitures les moins gourmands en énergie et, par conséquent, les plus économiques.
À l’inverse, la classe énergie désignant les produits les moins performants est la classe « G ». Leurs consommations d’énergie sont donc beaucoup plus importantes qu’avec une classe A.
Choisir son logement, sa voiture, ses appareils électroménagers et ampoules en fonction de leurs classes énergétiques, permet de réaliser des économies. De plus, opter pour des appareils de classe A est aussi une bonne manière de limiter son impact sur l’environnement en diminuant ses consommations d’énergie.
Les A+, A++, A+++ ont-ils disparu ?
Avec la réforme de l’étiquette énergie pour les appareils électroménagers, les classes A+, A++ et A+++ ont été remplacées.
La nouvelle étiquette énergie a pour objectif de mieux répondre aux exigences actuelles en matière d’efficacité énergétique.
En effet, l’ancienne étiquette ne correspondait plus aux véritables performances énergétiques des produits du fait des avancées technologiques de ces dernières années. Certains appareils ne méritant donc plus de se voir attribuer une classe A+, ont donc désormais une classe G.
Les appareils de classe A ou B affichent donc actuellement de très bonnes performances. La classe A, très difficile à obtenir, est attribuée à très peu d’appareils. Ainsi, les fabricants sont incités à améliorer encore davantage l’efficacité énergétique de leurs appareils pour répondre à ces nouvelles exigences.
Quelle différence entre l'étiquette énergie et l'étiquette GES pour une maison ?
L’étiquette GES, aussi appelée « étiquette Climat » fait partie du DPE d’un logement au côté de l’étiquette Energie.
Le DPE est un document donnant des informations sur la consommation énergétique et le taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) d’un bâtiment. Il est donc composé de ces deux étiquettes :
- l’étiquette Energie : qui indique la consommation d’énergie primaire d’un logement en kilowattheure d’énergie primaire par mètre carré et par an (kWhEP/m²/an) ;
- l’étiquette Climat : qui renseigne sur la quantité de GES émise par le logement, en kilogrammes de gaz équivalent CO2 par mètre carré et par an (kgéqCO2/m²/an).
Les consommations d’énergie permettant d’établir cette étiquette Climat sont celles du chauffage, de la production d’eau chaude sanitaire et du refroidissement du logement.
Plus la consommation d’énergie primaire de bâtiment est importante, plus les émissions de GES sont élevées. En effet, la production et la consommation des énergies sont les causes principales des émissions de gaz à effet de serre. Cela est notamment dû au fait que la majorité de l’énergie consommée en France vient encore des énergies fossiles (gaz naturel ou charbon), grandes émettrices de GES.
Retrouvez dans le tableau ci-dessous, la quantité de CO₂ rejetée pour chaque classe GES, et les performances écologiques équivalentes des bâtiments :
Classe énergie | Emissions de CO2 (en g/km) | Performance écologique du bâtiment |
---|---|---|
Classe A | ≤ 6 | Logement dit "éco-responsable" |
Classe B | De 7 à 11 | |
Classe C | De 13 à 30 | Logement moyennement polluant |
Classe D | De 31 à 50 | |
Classe E | De 51 à 70 | |
Classe F | De 71 à 100 | Logement très polluant |
Classe G | ≥ 100 |
Les DPE réalisés à compter du 1ᵉʳ juillet 2021 ne comporte plus qu’une étiquette, fusionnant l’étiquette GES et l’étiquette Énergie. Toutefois, les DPE réalisés avant cette date ne seront pas modifiés et resteront valables pendant 10 ans. Il sera donc encore possible de trouver des étiquettes Climat et des étiquettes énergie distinctes jusqu’en 2024.
Se reporter à la classe énergétique de son logement, de sa voiture ou de ses appareils électroménagers peut permettre de réaliser des économies d’énergie. Une autre solution pour faire baisser le montant de ses factures de gaz et/ou d’électricité est de changer de fournisseur d’énergie. Consultez la vidéo ci-dessous afin d’en apprendre davantage sur le changement de fournisseur :